Hors saison

Que devient donc l'océan lorsque les vacanciers ont repris le chemin du bureau et de l'école ?

Plus de serviettes ni de parasols sur la plage, plus de châteaux éphémères, ni d'éclats de rires, ou de coquillages ramassés ?

Le soleil pourtant, est encore généreux et c'est avec plaisir que je retrouve les longues plages désertes. Le vent dans les cheveux, je ne partage plus cette immensité qu'avec quelques mouettes ou bécasseaux et parfois l'un ou l'autre surfer.

Cette longue balade solitaire pourrait n'être empreinte que de poésie, une ode à la nature, sa beauté, son immensité et sa générosité :

Mais il est difficile de ne pas ouvrir des yeux effarés devant tous ces autres vestiges, laissés par tonnes, marées après marées au milieu des coquillages et du bois flotté : les enfants en sont choqués, les grands révoltés...

A chacun de faire preuve de responsabilité, en n'oubliant pas que l'eau des petits ruisseaux finit toujours par arriver dans l'océan.